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1 Fluosilicate de potassium

(D'après Maurice.)

2 CaF2(s) + SiO2(s) + 2 H2SO4(l) → SiF4(g) + 2 CaSO4(s) + 2 H2O
  • Faire barbotter ce gaz dans de l'eau. Il se décompose selon :
3 SiF4(g) + 3 H2O(l) → 2 H2SiF6(s) + H2SiO3(aq)
  • Séparer l'acide fluosilicique H2SiF6 qui est soluble, de H2SiO3 qui ne l'est pas.
  • Neutraliser H2SiF6 par une solution d'hydroxyde de potassium SGH05SGH07 pour obtenir le sel de potassium correspondant :
H2SiF6(s) + 2 KOH(aq) → K2SiF6(aq) + 2 H2O(l)
Toutefois le fluosilicate de potassium est très peu soluble dans l'eau. Le sel de sodium, obtenu par neutralisation avec l'hydroxyde de sodium SGH05, est plus soluble.

2 Cellulose

(D'après Ecolami.) Soluble dans l'oxyde de N-méthylmorpholine (dissolution sans réaction chimique, solvant recyclable).

3 Corrector

4 Sonochimie

Utilisation d'une cuve à ultrasons (entre 20 kHz et 100 kHz).

4.1 Oxydation des ions iodure en diiode

L'expérience la plus simple pour montrer la chimie induite par cavitation acoustique "sonochimie" est celle de l'oxydation de l'ion iodure dans l'eau. Il suffit de soumettre à l'effet des ultrasons

  • Dans un bécher, un erlenmeyer ou un tube à essai, placer une solution d'iodure de potassium (ou d'iodure de sodium SGH07SGH09) à environ 10 g/L.
  • Placer le récipient sous sonication pendant quelques minutes. La solution se colore en jaune, signe de la formation de diiode SGH07SGH09.

Variantes :

(D'après christian.petrier chez univ-savoie.fr : http://scienceamusante.net/forum/chimie.php?msg=36353 )

5 Photochimie

  • Préparer une solution concentrée de chlorure de fer (III) (vendu dans les magasins de composants électroniques).
  • Préparer une solution concentrée d'oxalate de potassium K2C2O4,H2O (à défaut, neutraliser une solution concentrée d'acide oxalique SGH07 par de la potasse).
  • Chauffez les solutions vers 80°C et mélangez. Il faut que l'oxalate soit en excès (au moins trois fois plus) que le fer (III), mais si les quantités sont approximatives, cela fonctionnera aussi. La solution obtenue a une belle couleur vert pomme.
  • Refroidissez dans la glace : des cristaux de la même couleur précipitent, il n'y a plus qu'à les filtrer. Il s'agit de trioxalatoferrate (III) de potassium K3Fe(C2O4)3,3H2O.
  • Ce composé est photosensible : dissolvez-en dans un peu d'eau et placez la solution à la lumière du soleil. Un trouble jaune se forme en quelques heures.
2 [Fe(C2O4)3]3–(aq) + → 2 Fe2+(aq) + 2 CO2(g) + 5 C2O42–(aq)
  • En théorie, des photons de longueur d'onde égale à 460 nm devraient réagir avec 2 ions oxalatoferrate (III), mais seuls 56% d'entre-eux sont efficaces.

Des exemples de procédés photographiques anciens ou alternatifs : http://www.alternativephotography.com/articles/art060.html

6 Fer pyrophorique

  • Remplir un tube à essai en Pyrex® au 1/5 de sa hauteur avec de l'oxalate de fer FeC2O4,H2O (poudre jaune).
  • Chauffer doucement à la flamme jusqu'à apparition d'un résidu noir.
  • L'eau de condensation en haut du tube doit être essuyée avec un papier absorbant.
  • Boucher le tube hermétiquement.
  • Au moment souhaité, ouvrir le tube vers le bas, dans l'obscurité. Observer les étincelles rouges tombant en pluie.

L'oxalate de fer chauffé conduit à la formation d'un mélange d'oxyde de fer (II) FeO et de fer métallique Fe finement divisé qui réagit avec le dioxygène de l'air pour former de l'oxyde de fer (III), Fe2O3, par une combustion exothermique.

Même réaction possible avec le tartrate de fer (II) ?

7 Miscibilité

7.1 Solution

  • Verser un peu de chaque liquide dans une éprouvette, dans cet ordre : mercure, tétrachlorure de carbone, huile perfluorée, glycérine, huile de silicone, eau, huile minérale, éthanol, éther éthylique.

7.2 Références